Alors voici un feedback (ah oui ! il va falloir être bilingue pour ce retour ) du raid des écrins : Normalement, tu t'attends, adhérent de la Caf Buëch Dévoluy team, à connaitre le nom des participants . Mais tu vas voir que cette liste est , comme la progression alpine prodiguée par notre guide, toujours en mouvement ! Pour certains, le trip (je te l'avais dit qu'il fallait être bilingue !) a débuté vendredi soir : les uns à Ailefroide (Philippe, Yves Brigitte et notre préz) les autres déjà en refuge (Véronique, Peter). Viennent ce rajouter le lendemain, Stéphane, Vincent et moi même) : ça va tu suis cher adhérent ?
La dessus tout le monde se retrouve au refuge du glacier Blanc; tous ? non, car Peter en délicatesse avec son dos préfère se ménager. Reste Chris, qui arrive frais comme une rose par le train de nuit .Bref, il y a eu du mouvement. Et c'est en mouvement que l'on se met pour rejoindre l'attaque des crêtes des cinéastes, par une moraine qui nous a quand même bien réveillés. 4 cordées sont constituées, et en avant l'escalade, en grosses pour certains, chaussons pour les autres. Les pointes s'enchainent sur du bon rocher, avec de l'ambiance et le fameux toit, où certains y ont laissé quelques forces et moult jurons (je sais de quoi je parle!).
Mention particulière pour la dernière pointe à ne pas rater, que Stéphane ouvre avec Maestria (et Véro en second qui l'assure car la maestria côté assurage c'est bof) 2 rappels et l'on se retrouve sur un névé ma foie, à traiter avec respect, puis retour au refuge, où le second service nous a (un peu) attendu .La bise de loin à Stéphane, qui était là à la journée, et un bon dodo, ambiance tropique-savoyarde : les tropiques pour la chaleur dans les dortoirs, et savoyarde pour quelques bucherons qui ont sciaient une ou deux stères pour tenir éveillée la compagnie.
Le lendemain frais et dispo, nous voilà reparti dans le même secteur pour cavaler sur la crête menant à la pointe Cézanne. Attaque par un chemin contournant la moraine de la veille, et début de la crête une peu péteuse, pour arriver sur le fil plus sain, avec du genépi en fleur (oui madame !) Belle ambiance de nouveau. La pointe étant atteinte par une pente neigeuse, et donnant une vue imprenable sur ... tout ! la barre, le Pelvoux, les lacs glaciaires d'Arcine, neige cordier, la Meige.....bref plein les yeux, on suit de nouveau la crêtes vers l'ouest pour revenir (par une pente neigeuse qui inspirait encore cette fois ci le respect) vers le glacier blanc et le refuge des Écrins. Dépaysement total pour certains , noyés dans le flot enthousiaste d'un groupe d'italiens, et retrouvailles pour les autre avec le gardien du refuge, Damien
Une après midi de repos, une nuit moins tropique mais toujours sylvestre ( hé tu ronfles !) et à 4h00 départ pour La Barre, pour 6 d'entre nous, deux préférant travailler leur courbatures vers roche Furio.
Montée jusqu'à la rimée, avec un superbe levé de soleil et un joli lancé d'appareil photo pour voir jusqu’où il va (ben en bas en fait !). La rimé franchie les deux cordée s'élèvent vers la crête qu'elles longeront avec toute la concentration nécessaire vers le sommet ! demi tour autour de la croix, toujours aussi concentré vu l'ambiance gazeuse (autant en sud qu'en nord, mais bon c'est le but d'une arrête !) avec un petit vent bien pratique pour positionner la corde dans des becquets. Le tout dans une ambiance toujours bien transfrontalière! Hé oui des italiens courant partout au pied de la rimé ou sur la barre ! Retour vers le rappel de la Brèche Laury et nous voilà sur le point de revenir sur le glacier par la voie désormais classique, c'est à dire "drè dans le pentu !"magnifique !
La suite, rien de trop neuf sous un soleil bien présent : retour au pied du refuge des Écrins pour un casse dalle, vite avalé pour sortir de ce four ! puis récupère le bazar laissé au refuge du glacier blanc et retour au pré de Madame Carle chacun à son rythme ! un petit coup à Ailefroide, les comptes et chacun est reparti, ou pas puisque qu' Yves remettait ça aujourd'hui !
Voilà désormais , digne adhérents du Buech caf dévoluy , tu sais TOUT !
et si tu veux des images, elles sont ici !
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La dessus tout le monde se retrouve au refuge du glacier Blanc; tous ? non, car Peter en délicatesse avec son dos préfère se ménager. Reste Chris, qui arrive frais comme une rose par le train de nuit .Bref, il y a eu du mouvement. Et c'est en mouvement que l'on se met pour rejoindre l'attaque des crêtes des cinéastes, par une moraine qui nous a quand même bien réveillés. 4 cordées sont constituées, et en avant l'escalade, en grosses pour certains, chaussons pour les autres. Les pointes s'enchainent sur du bon rocher, avec de l'ambiance et le fameux toit, où certains y ont laissé quelques forces et moult jurons (je sais de quoi je parle!).
Mention particulière pour la dernière pointe à ne pas rater, que Stéphane ouvre avec Maestria (et Véro en second qui l'assure car la maestria côté assurage c'est bof) 2 rappels et l'on se retrouve sur un névé ma foie, à traiter avec respect, puis retour au refuge, où le second service nous a (un peu) attendu .La bise de loin à Stéphane, qui était là à la journée, et un bon dodo, ambiance tropique-savoyarde : les tropiques pour la chaleur dans les dortoirs, et savoyarde pour quelques bucherons qui ont sciaient une ou deux stères pour tenir éveillée la compagnie.
Le lendemain frais et dispo, nous voilà reparti dans le même secteur pour cavaler sur la crête menant à la pointe Cézanne. Attaque par un chemin contournant la moraine de la veille, et début de la crête une peu péteuse, pour arriver sur le fil plus sain, avec du genépi en fleur (oui madame !) Belle ambiance de nouveau. La pointe étant atteinte par une pente neigeuse, et donnant une vue imprenable sur ... tout ! la barre, le Pelvoux, les lacs glaciaires d'Arcine, neige cordier, la Meige.....bref plein les yeux, on suit de nouveau la crêtes vers l'ouest pour revenir (par une pente neigeuse qui inspirait encore cette fois ci le respect) vers le glacier blanc et le refuge des Écrins. Dépaysement total pour certains , noyés dans le flot enthousiaste d'un groupe d'italiens, et retrouvailles pour les autre avec le gardien du refuge, Damien
Une après midi de repos, une nuit moins tropique mais toujours sylvestre ( hé tu ronfles !) et à 4h00 départ pour La Barre, pour 6 d'entre nous, deux préférant travailler leur courbatures vers roche Furio.
Montée jusqu'à la rimée, avec un superbe levé de soleil et un joli lancé d'appareil photo pour voir jusqu’où il va (ben en bas en fait !). La rimé franchie les deux cordée s'élèvent vers la crête qu'elles longeront avec toute la concentration nécessaire vers le sommet ! demi tour autour de la croix, toujours aussi concentré vu l'ambiance gazeuse (autant en sud qu'en nord, mais bon c'est le but d'une arrête !) avec un petit vent bien pratique pour positionner la corde dans des becquets. Le tout dans une ambiance toujours bien transfrontalière! Hé oui des italiens courant partout au pied de la rimé ou sur la barre ! Retour vers le rappel de la Brèche Laury et nous voilà sur le point de revenir sur le glacier par la voie désormais classique, c'est à dire "drè dans le pentu !"magnifique !
La suite, rien de trop neuf sous un soleil bien présent : retour au pied du refuge des Écrins pour un casse dalle, vite avalé pour sortir de ce four ! puis récupère le bazar laissé au refuge du glacier blanc et retour au pré de Madame Carle chacun à son rythme ! un petit coup à Ailefroide, les comptes et chacun est reparti, ou pas puisque qu' Yves remettait ça aujourd'hui !
Voilà désormais , digne adhérents du Buech caf dévoluy , tu sais TOUT !
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