Coup de fil matinal d'Hervé qui rappelle une brebis égarée (moi) : le rendez-vous est fixé 20 minutes plus tard... je sors péniblement du lit et rejoins les compères... Hervé, Christian, Jean-Paul et Michel (B en pensant voir C à Aureille aussi). Tout de suite, le ton est donné : il va falloir faire vite et bien, car le compteur de la babysitter tourne, Hervé bosse bientôt, le navette-man n'a pas que ça à fou..., l'arboriculteur veut compter ses poires et l'instit a besoin de récupérer (il a vu des enfants cette semaine). Christian dérape dans le virage du chevalet et on ne s'arrête pas à l'atterro pour être sûr de ne pas perdre de temps. On fonce au déco : pour une fois, pas besoin de marcher, le Patrol de Christian le fait pour nous. Son pilote déjà échaudé d'avoir sauvagement arraché l'aile de Paco et du coup de ne pas pouvoir voler, décide de se faire plaisir sur la piste et de nous coller la tête au plafond à chaque fois qu'il touche le fond dur des ornières boueuses en hurlant, l'air complètement hagard : « à Lille j'ai le ventilo qui brasse la boue !!! ». Après avoir arraché une dizaine de branche et terrorisé toute la faune locale pour au moins 10 ans, on est enfin arrivé au déco. Michel C n'est pas là, mais pourquoi ? Aussi comateux que vomiteux, je sors, prend le premier sac qu'on me tend, vais pisser sur la roue de secours et déploie mon aile à côté de Jean-Paul. Une fois la sellette bouclée, je commence à comprendre que je suis sorti de mon lit et que JP me parle aérodynamique et mécanique des fluides (il a failli s'intoxiquer hier en siphonnant un réservoir devant chez lui) ou en tout cas de vent météo trop fort et de nuages menaçants : je regarde au dessus de ma tête et j'entends gronder... faut y aller, la fenêtre est petite. Il me crie encore un coup que c'est du météo mais mon aile monte vite et je décolle tout de suite proprement au-dessus du déco. 
Là, je commence enfin à émerger : je file vers le bord de la crête et constate un truc étrange. A chaque fois que je crabe vers la falaise, j'entends un bourdonnement suspect, comme un essaim d'abeille. Dans le doute, je décide de ne pas faire plus de trois aller-retours et j'écourte le dernier en virant vent de cul face à la pente (les rafales étaient régulièrement espacées), je crie un « c'est tout bon » en direction du déco et file enchaîner les Wings au-dessus de la bergerie. Hervé adopte un plan de vol similaire, Jean-Paul se croit un instant au Pyla et Michel tente de l'imiter avant de décoller un peu plus tard sous un dernier grondement : c'est à ce moment que la pluie arrive au déco... et que la grêle nous rejoint à l'atterro, heureusement, nos ailes encore déployées nous protègent efficacement. Quelques dérapages et un carrefour raté plus tard, Christian nous reprend à l'atterro et rattrape JP qui courait se protéger sous le pont. C'est sûr, la fenêtre était petite.
Seule la réactivité nous a permis de voler aujourd'hui.
Vivement le prochain.
Alex
Là, je commence enfin à émerger : je file vers le bord de la crête et constate un truc étrange. A chaque fois que je crabe vers la falaise, j'entends un bourdonnement suspect, comme un essaim d'abeille. Dans le doute, je décide de ne pas faire plus de trois aller-retours et j'écourte le dernier en virant vent de cul face à la pente (les rafales étaient régulièrement espacées), je crie un « c'est tout bon » en direction du déco et file enchaîner les Wings au-dessus de la bergerie. Hervé adopte un plan de vol similaire, Jean-Paul se croit un instant au Pyla et Michel tente de l'imiter avant de décoller un peu plus tard sous un dernier grondement : c'est à ce moment que la pluie arrive au déco... et que la grêle nous rejoint à l'atterro, heureusement, nos ailes encore déployées nous protègent efficacement. Quelques dérapages et un carrefour raté plus tard, Christian nous reprend à l'atterro et rattrape JP qui courait se protéger sous le pont. C'est sûr, la fenêtre était petite.Seule la réactivité nous a permis de voler aujourd'hui.
Vivement le prochain.
Alex
