Il avait donc fallu choisir la destination de cette sortie. La première hivernale du Roc de Garnesier a fait l'unanimité : certains pour avoir vu le sommet de loin, d'autre par esprit d'aventure et une voix qui avait confondu la Tête et le Roc, et escomptait donc une sortie plan-plan sur les vires.
Que dire de cette sortie ? J'avais évidemment jeté un oeil au topo estival : un itinéraire peu fréquenté, très dévoluard. Aérien sur un beau tas de cailloux. Comme a dit un participant, pas la peine de chercher le cairn au sommet, le cairn, c'est le sommet. Et c'est là qu'il me faut saluer notre guide. Je déteste passer la brosse à reluire, mais Yves a un sens étonnant pour créer de l'itinéraire.
Le couloir estival pourri et terreux de la première moitié devient un couloir dérobé s'insinuant à travers la face et débouchant sur des à pics impressionnants. La petite dalle de III se transforme passage clé de l'ascension en pur dry tooling sur dalle. Commentaire de Johan : putain, en plus ça passe sur les pieds. La rampe déplaisante d'herbes et de cailloux qui suit devient un contre couloir à 45/50 débouchant à nouveau sur une arête. Et que dire de l'arête finale fine et aérienne, mélange de neige et de mixte où par la magie du gel les pires blocs se sont ressoudés (ils restaient quelques rigolos à éviter quand même). On a eu le sentiment de voyager très loin...
L'ambiance dans le groupe était au top comme d'habitude hormis quelques farces en cours de route (les pitons et les friends oubliés avec les skis aux col, quelques merdes de corde, les relais qu'il fallait laisser pour le retour démontés et les autres laissés,...). Je pense qu'il nous reste quelques progrès à faire en manoeuvres de corde et communication entre cordées.
Pour finir donc, en fait, personne ne peut dire si on a fait une première ou pas. Et on s'en fout : ce fut une journée magnifique sur un itinéraire splendide. Et cet version hivernale mérite vraiment de devenir classique (moyennant peut-être quelques clous en plus).
La vidéo suit prochainement....
Que dire de cette sortie ? J'avais évidemment jeté un oeil au topo estival : un itinéraire peu fréquenté, très dévoluard. Aérien sur un beau tas de cailloux. Comme a dit un participant, pas la peine de chercher le cairn au sommet, le cairn, c'est le sommet. Et c'est là qu'il me faut saluer notre guide. Je déteste passer la brosse à reluire, mais Yves a un sens étonnant pour créer de l'itinéraire.
Le couloir estival pourri et terreux de la première moitié devient un couloir dérobé s'insinuant à travers la face et débouchant sur des à pics impressionnants. La petite dalle de III se transforme passage clé de l'ascension en pur dry tooling sur dalle. Commentaire de Johan : putain, en plus ça passe sur les pieds. La rampe déplaisante d'herbes et de cailloux qui suit devient un contre couloir à 45/50 débouchant à nouveau sur une arête. Et que dire de l'arête finale fine et aérienne, mélange de neige et de mixte où par la magie du gel les pires blocs se sont ressoudés (ils restaient quelques rigolos à éviter quand même). On a eu le sentiment de voyager très loin...
L'ambiance dans le groupe était au top comme d'habitude hormis quelques farces en cours de route (les pitons et les friends oubliés avec les skis aux col, quelques merdes de corde, les relais qu'il fallait laisser pour le retour démontés et les autres laissés,...). Je pense qu'il nous reste quelques progrès à faire en manoeuvres de corde et communication entre cordées.
Pour finir donc, en fait, personne ne peut dire si on a fait une première ou pas. Et on s'en fout : ce fut une journée magnifique sur un itinéraire splendide. Et cet version hivernale mérite vraiment de devenir classique (moyennant peut-être quelques clous en plus).
La vidéo suit prochainement....