Parapente : vol découverte à la Longeagne - Pré des Nonnes 1560 m
aérodrome d'Aspres-sur-Büech- 824 m (dénivellé 736 m)
Après une longue piste cahoteuse nous voici au Pré des Nonnes à 1560 m.
J'apprends qu'il nous faudra décoller face au vent et pour l'instant la direction n'est pas favorable, nous attendrons.
L'aile biplace étalée par terre est impressionnante par la taille (35 à 40 m² je crois), la toile est fine, très-très fine (trop fine à mon goût), les suspentes de diverses couleurs ressemblent plus à des ficelles de cerf volant qu'à autre chose, pas très rassurant tout ça.
Mais Denis en bon pédagogue m'informe que l'ensemble est très résistant conçu avec des matériaux modernes homologués et tout et tout, et en plus les "ficelles" sont en dyneema, donc... pas de soucis. Ben voyons !
Enfin la direction du vent est bientôt favorable et nous nous installons face à la pente arnaché chacun dans notre sellette. l'aile largement dépliée au sol derrière nous. Mon ange gardien aura vérifié par trois fois que je suis bien sanglé, plus les fois où j'ai vérifié moi-même, ça devrait aller.
Il nous faut patienter... le vent est nul.
Un grand oiseau noir tourne et semble nous attendre.
Puis bientôt j'entends derrière moi : "allez on y va". Je me rappelle à peu près les consignes, je me penche en avant, quelques grandes enjambées et un cri : "court, court...", je cours donc tant que je peux puis je me retrouve très vite sur la pointe des pieds sans pouvoir fournir le moindre effort, cependant j'entends toujours derrière moi le fameux : "court, court..." (comment je fais ?)
Puis ça y est on vole, ouf ! Je pensais que ça aurait été beaucoup plus difficile.
Drôle de sensation, j'essaie de ne pas trop penser à ce qui nous retient en l'air et j'admire le paysage bien assis confortablement installé dans ma sellette. Pas de stress, j'ai toute confiance en ce pilote auquel je peux poser quelques questions en me tordant le cou (sinon il n'entend rien). Il m'explique qu'il tire sur des poignées reliées à des suspentes ce qui a pour effet de nous faire tourner tout en nous faisant perdre de l'altitude. Bon, le maître semble maîtriser la manœuvre, j'observe bien l'aile déployée au dessus de nous et ses suspentes multicolores, bizarre ça tient.
Au dessus du plateau de Bure montent de gros cumulus. Les maisons, les routes, tout semble miniaturisé.
Un peu plus de 700 mètres plus bas et dix minutes plus tard nous atterrirons en (très en) douceur précisément à l'endroit prévu (cercle) en bordure de l'aérodrome d'Aspres-sur-Büech, bravo l'artiste. Dans les derniers instants je n'ai pas su apprécier la distance au sol, et comme de plus je m'attendais à un choc, mes jambes ont été si surprises par cette prise de contact qu'elles se sont tout simplement pliées et je me suis retrouvé tranquillement assis, mais c'est pas grave il n'y avait pas de témoins.
Denis m'avoue après l'atterissage que nous avions avec nous un parachute de secours, ce qui est sans doute rassurant pour le moniteur responsable du vol, mais pas trop en fait pour le néophyte que je suis...
Je ne pourrais que conseiller à tous cette expérience inoubliable.
Merci Denis de m'avoir fait découvrir ce sport, merci pour toutes tes explications, ta patience, tu sais à merveille transmettre ta passion, bravo !
aérodrome d'Aspres-sur-Büech- 824 m (dénivellé 736 m)
Après une longue piste cahoteuse nous voici au Pré des Nonnes à 1560 m.
J'apprends qu'il nous faudra décoller face au vent et pour l'instant la direction n'est pas favorable, nous attendrons.
L'aile biplace étalée par terre est impressionnante par la taille (35 à 40 m² je crois), la toile est fine, très-très fine (trop fine à mon goût), les suspentes de diverses couleurs ressemblent plus à des ficelles de cerf volant qu'à autre chose, pas très rassurant tout ça.
Mais Denis en bon pédagogue m'informe que l'ensemble est très résistant conçu avec des matériaux modernes homologués et tout et tout, et en plus les "ficelles" sont en dyneema, donc... pas de soucis. Ben voyons !
Enfin la direction du vent est bientôt favorable et nous nous installons face à la pente arnaché chacun dans notre sellette. l'aile largement dépliée au sol derrière nous. Mon ange gardien aura vérifié par trois fois que je suis bien sanglé, plus les fois où j'ai vérifié moi-même, ça devrait aller.
Il nous faut patienter... le vent est nul.
Un grand oiseau noir tourne et semble nous attendre.
Puis bientôt j'entends derrière moi : "allez on y va". Je me rappelle à peu près les consignes, je me penche en avant, quelques grandes enjambées et un cri : "court, court...", je cours donc tant que je peux puis je me retrouve très vite sur la pointe des pieds sans pouvoir fournir le moindre effort, cependant j'entends toujours derrière moi le fameux : "court, court..." (comment je fais ?)
Puis ça y est on vole, ouf ! Je pensais que ça aurait été beaucoup plus difficile.
Drôle de sensation, j'essaie de ne pas trop penser à ce qui nous retient en l'air et j'admire le paysage bien assis confortablement installé dans ma sellette. Pas de stress, j'ai toute confiance en ce pilote auquel je peux poser quelques questions en me tordant le cou (sinon il n'entend rien). Il m'explique qu'il tire sur des poignées reliées à des suspentes ce qui a pour effet de nous faire tourner tout en nous faisant perdre de l'altitude. Bon, le maître semble maîtriser la manœuvre, j'observe bien l'aile déployée au dessus de nous et ses suspentes multicolores, bizarre ça tient.
Au dessus du plateau de Bure montent de gros cumulus. Les maisons, les routes, tout semble miniaturisé.
Un peu plus de 700 mètres plus bas et dix minutes plus tard nous atterrirons en (très en) douceur précisément à l'endroit prévu (cercle) en bordure de l'aérodrome d'Aspres-sur-Büech, bravo l'artiste. Dans les derniers instants je n'ai pas su apprécier la distance au sol, et comme de plus je m'attendais à un choc, mes jambes ont été si surprises par cette prise de contact qu'elles se sont tout simplement pliées et je me suis retrouvé tranquillement assis, mais c'est pas grave il n'y avait pas de témoins.
Denis m'avoue après l'atterissage que nous avions avec nous un parachute de secours, ce qui est sans doute rassurant pour le moniteur responsable du vol, mais pas trop en fait pour le néophyte que je suis...
Je ne pourrais que conseiller à tous cette expérience inoubliable.
Merci Denis de m'avoir fait découvrir ce sport, merci pour toutes tes explications, ta patience, tu sais à merveille transmettre ta passion, bravo !
